Une fable à en perdre le sommeil
Le Héron et les corneilles
Un
oiseau se mirant, devint jaloux
De toux ceux qui n'avaient pas un
long cou.
Survolant la rivière.
Il se promit qu'à son tour
;
Les humains pour lui feront un détour
C'est pour satisfaire
sa commère
Que le héron se lança un défi :
Puisque ses
pattes semblaient si tendres
C'est vers le ciel qu'il devait
s'étendre
Construire au plus haut son paradis.
Le mettrait à
l'abri des prédateurs.
C'était oublier certains oiseaux
De la
famille des passereaux
Survolant à toute heure sa demeure.
Pour
s'offrir repas plus copieux
Les assaillantes font de leur
mieux
Sans cesse elles le tracassent
Pour qu'il en perde la
face
Ces méchantes qui oseront
Gober les œufs ou les
oisillons
Le héron qui fait repas du goujon
À son tour ne lui
déplaise
De celles-là sera le dindon
Rien moins qu'un pauvre
poisson.
Retour du bâton, quelle foutaise
Lui qui n'a jamais
mordu à l'hameçon !
C'est au milieu de la ville,
ici
Que ce drame se joue sur le duit
Si le plus souvent le
vainqueur est l'échassier
Sa défaite est parfois proclamée
Quand
du combat, en fin de conte
C'est l'agresseur qui triomphe du
poltron
Les spectateurs ainsi se rendent compte
Que la morale
se moque des dictons
Et qu'à trop bayer aux corneilles
Le Héron en a perdu le sommeil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire