lundi 30 mai 2022

Le Héron et les corneilles

 


Une fable à en perdre le sommeil


Le Héron et les corneilles

 

 




Un oiseau se mirant, devint jaloux
De toux ceux qui n'avaient pas un long cou.
Survolant la rivière.
Il se promit qu'à son tour ;
Les humains pour lui feront un détour
C'est pour satisfaire sa commère
Que le héron se lança un défi :
Puisque ses pattes semblaient si tendres
C'est vers le ciel qu'il devait s'étendre
Construire au plus haut son paradis.
Le mettrait à l'abri des prédateurs.
C'était oublier certains oiseaux
De la famille des passereaux
Survolant à toute heure sa demeure.
Pour s'offrir repas plus copieux
Les assaillantes font de leur mieux
Sans cesse elles le tracassent
Pour qu'il en perde la face
Ces méchantes qui oseront
Gober les œufs ou les oisillons
Le héron qui fait repas du goujon
À son tour ne lui déplaise
De celles-là sera le dindon
Rien moins qu'un pauvre poisson.
Retour du bâton, quelle foutaise
Lui qui n'a jamais mordu à l'hameçon !

C'est au milieu de la ville, ici
Que ce drame se joue sur le duit
Si le plus souvent le vainqueur est l'échassier
Sa défaite est parfois proclamée
Quand du combat, en fin de conte
C'est l'agresseur qui triomphe du poltron
Les spectateurs ainsi se rendent compte
Que la morale se moque des dictons

Et qu'à trop bayer aux corneilles

Le Héron en a perdu le sommeil

 


 


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