mercredi 7 août 2019

Les jeudis du Port


Le Poulinguen
8 août



Matelot en matelote
Conte inaugural



Escale : Curieusement ce voyage sur les océans du monde entier commence par une escale. C’est la preuve que les fous de Bassan aiment à rencontrer ceux qui restent à terre pour leur offrir leurs merveilleuses chansons. Sur un texte de Hervé Guillemer, vous allez découvrir l’univers de ces drôles d’oiseau de mer. Ne refusez pas ce plaisir, prenez le temps d’une escale, vous aussi, dans vos agitations estivales. Belle traversée immobile sur le port du Poulinguen.

Croisière en bouteille : Les plus voyages ne sont-ils pas ceux qui se font dans une taverne, un estaminet, un troquet ou même un simple bistrot à marins. Au port, s’il y a du tangage c’est d’avoir trop bu à l’amitié, aux filles de Lorient restées à terre, aux coups de tabac et à tout ce qui agrémente la vie d’un gabier, celui qui perché, dans la mature, déploie les voiles et ses rêves. Un texte de Pierre GUILLEMOT. À écouter sans modération …

La maison du port : Vous comprendrez en écoutant la chanson suivante qu’ils ont bien du mal à prendre la mer. Ils restent une fois encore sur le port, dans une belle maison au bord de la Méditerranée. Pourtant, passé le premier couplet :

Il y avait des chansons des chansons
Les hommes venaient y boire et rêver
dans la maison sur le port où les filles riaient fort
Où le vin faisait chanter, chanter, chanter
Les pêcheurs vous le diront
Ils y venaient sans façon
avant de partir tirer leurs filets

Puis, hélas, le décor se fissure, la modernité reprend ses droits tandis que la musique conserve à ce magnifique texte de Pierre Cour sa sublime dimension festive.

Les Fous de Bassan sur la Pouligwen : Voici venue la chanson symbole de nos amis les Fous de Bassan tout autant que celle du port du Pouliguen. Vous repartirez en fredonnant cette belle rengaine pour peu qu’une brise marine et les cris des oiseaux accompagnent votre retour. À deux pas d’ici, un beau bateau traditionnel en bois, la Pouligwen, vous attend pour un voyage avec le groupe. Tenez vous par les coudes, les amis tous en chœur, chaloupez avec eux en tapant dans vos mains. Vous aurez ainsi le sentiment de regarder la mer et tous les oiseaux surfant sur le vent. Un texte de Jean-Jacques VAUGONDY sur une musique de Luc Kesler

Histoire de l’âne du paludier.

Les Paludiers : Un jour, dans le musée des marins salants, alors que la chorale se produisait, un curieux vacancier vint vers eux. « J’ai quelques chansons de mer moi qui suis Bonimenteur de Loire. Si ça vous intéresse, je vous les envoie. » C’est ainsi qu’a débuté cette étrange collaboration entre un groupe de chats de marins et un conteur des rivières. Le refrain indique bien la double filiation de cette chanson.


Comme les orpailleurs des rivières
Ils puisent un trésor de la mer
De petits grains minuscules
En mulons, ces grands monticules



Te raconter la mer : Sur des paroles de Hervé Guillemer, nous vous invitons à une échappée belle sur la mer, celle qui se raconte encore bien mieux qu’elle ne se partage. Poésie en chanson, conte au fil des flots, escapade imaginaire, vous n’aurez qu’à fermer les yeux pour sentir les embruns, le ressac, le doux clapotis et la beauté du paysage. Les Fous de Bassan aiment vous raconter la mer et je sais que vous adorerez vous laisser bercer par cette tendre mélodie marine.

Le Mousse : Avant que d’être un vieux loup de mer, les marins d’autrefois embarquaient, fort inquiets et bien jeunes comme petits mousses. Le saut dans l’inconnu n’était pas toujours facile, bien rude était l’apprentissage et peu aimables ces lascars burinés par les vagues et les embruns. Une initiation qui ne se passait pas sans difficultés et expériences inavouables. La chanson permet de mettre en mots ce qui devait se taire.

Donnez-moi du rhum : Il y a dans la chorale, dans le pupitre des basses, un sacré numéro que je vous déconseille d’inviter à votre table. Vous en serez pour vos frais et gare à vous s’il vous prenez l’envie de trinquer avec lui. La soirée durant, il n’aurait qu’une requête à formuler, digne héritier des flibustiers et corsaires des temps jadis : «  Donnez-moi du rhum ! ». Il pousse aussi loin le bouchon que la chansonnette, j’en veux pour preuve ce propos que désapprouve la loi Évin.

Donnez-moi du rhum
surtout jamais de glace
ça c'est pour ceux d'en face
ceux qui ne vont jamais sur l'eau


Mon petit garçon : C’est avec le grand chanteur de la Mer, le regretté Michel Tonnerre que va se poursuivre ce tour de chant si sympathique. Il est parfois des moments où l’infatigable bavard tire son béret et s’incline devant la force des paroles d’autant plus aisément que le groupe lui donne toute sa dimension épique, un texte qu’on écoute avec une bordée de rides autour des yeux.

Et y'a l'temps qui mouille au dehors
Dans la toiture ya l'vent du nord
Les yeux des filles belles à aimer
Et la chanson qui t'fait pleurer

Et même si t'as pas navigué
T'as l'droit d'boire avec les autres
T'es quand même un frère de la côte
Et t'as même le droit d'la gueuler


Fleur de Lampaul : Restons avec Michel Tonnerre et embarquons sur une vieille coque usée, vestige d’un passé révolu: « Fleur de Lampaul. C’est aussi l’occasion en deux chansons de raconter une belle aventure à laquelle les Fous de Bassan ont contribué pour leur plus grande fertié. En attendant d’en savoir plus, prenez place à bord et n’hésitez pas à participer à la manœuvre. C’est très simple et ça ne vous donnera aucune ampoule. Pas besoin de hisser la bouline, il vous suffit de taper dans vos mains en cadence avec le tambourin.

Je t’emmène : Le 31 mars un groupe de chants marins et un conteur unissaient leurs talents ( si ce terme n’est pas trop usurpé) pour proposer un spectacle commun faits de chansons, de contes et d’extraits vidéo afin que des enfants malades partent en croisière. L’association « Les Matelots de la Vie » étant le partenaire de cette formidable initiative. Nos Matelots viennent de rentrer, nous avons suivi leur périple avec une grande émotion. La 2ème expédition démarrera le 7 Août pour une arrivée à Pornichet le Dimanche 25 Août. Nous vous proposons de continuer à vivre avec nous cette belle aventure en écoutant cette chanson œuvre conjointe de Jean-Jacques, Nathalie et votre serviteur. N’hésitez pas à acheter le DVD pour que continue encore longtemps cette collaboration avec les Malelots de la Vie.

La mer, toujours la mer : Un bel adagio, une complainte qui vous prend par le cœur, la mer, toujours la mer, à tant de choses à nous dire. Ces mots que les Fous de Bassan vous chantent ce sont tour à tour, les murmures des galets, le piano de la pluie, le violon des haubans, le fracas des flots et la musique marine. Il suffit de fermer les yeux, l’agitation du port s’efface pour chanter la mer. Un texte somptueux de Christain Quere et Léon Guillou.

Le voilier noir : Pierre Bachelet a rendu hommage à un grand marin, celui qui a su remettre l’Océan et les fonds marins sur le devant de la scène tout en participant aux grandes courses au large. Marin, explorateur, cinéaste, vulgarisateur, soldat et surtout belle personne, Éric Tabarly, a eu la mer pour linceul. Le voilier noir retrace cette fin, sans doute tragique mais oh combien dans la grande ligne d’une vie d’exception.
Quand vous entendez la mer
la nuit battre les rivages
c'est peut-être lui le solitaire
qui lance un dernier message.

Pub Irlande : Édouard Lofficial nous convie juste avant de partir pour des destinations lointaines dans un pub d’Irlande, un vieux bar à chansons, un de ces endroits où il fait bon enlacer des jolis filles que nous avons aimées. Les Fous de Bassan chantent pour ne pas oublier qu’au delà du voyage, la mer réunit des marin de passage. Alors vous danserez juste avant de partir sur cette mélodie empreinte d’une douce nostalgie.

Je reviens : De retour à Saint Malo après avoir couru le monde, Hugues Aufray nous offre ici, un de ses plus grands succès qui ont tant fait chanter la jeunesse d’alors. Que les plus de cinquante ans reprennent en chœur ce tour de la terre sur la Santiano. Les plus jeunes pourront fredonner avec nous ou simplement suivre ici une petite leçon de géographie marine.

Conte : 5 doigts Avec accompagnement musical sur Amsterdam

Trois marins : Un grand classique de la chanson marine, une bouteille de rhum sans oublier naturellement  une fille dans les bras … Un texte de Patrice Deshayes que vous reprendrez j’en suis certain tant il est connu. Le bout du Monde vous attendra, la soirée se prolonge sur le port du Poulinguen. À défaut de jambe de bois, la gueule de bois viendra prendre au dépourvu sont qui ont par trop le gosier sec !

Les copains d’abord : s’il est une chanson qu’il convient de ne pas présenter tant elle est connue de tous quelle que soit la génération, c’est bien celle-ci. C’est l’ami Georges qui a rédigé cet hymne à l’amitié, la vraie, celle des gens qui se tapent sur le ventre mais jamais oh grand jamais n’abandonnent leur compagnons de bordée. Ils s’aiment toute voile dehors et s’appellent Jean, Paul et Compagnie. Les mains peuvent accompagner les chanteurs et surtout s’il vous vient l’envie de chanter avec eux, vous pouvez embarquer sans virer de bord.

Histoire du quai de la fosse du côté de ce plus vieux métier Robert et Pétronille 1 101

Rue des trois matelots : à Nantes il y a des filles qui ont le sang chaud. Elles ont peuplé les imaginaires pour un voyage au septième ciel. Leur histoire est intimement liée à la marine qu’elle soit de mer ou de rivière. Dans les bordels du quai de la fosses ou bien bordeau des bords de Loire, des dames rendaient un peu service aux marins qui partaient loin de chez eux. Fermons les yeux sur ces turpitudes, il faut bien que le corps exulte.

Elles sont des filles à marins
Elles sont des femmes au turbin
Même pas des filles de joie
Comme les aiment les bourgeois

Elles qui font le pied de grue
Afin d’ brader leur vertu
Que c’est triste d’être péronnelle
Tout au bout de la venelle !


Les Fous de Bassan et moi-même, sommes heureux de vous souhaiter un bon retour dans votre cabine. Faites de beaux rêves et n’oubliez pas de prendre votre billet pour un nouveau voyage. La chose n’est guère compliquée ! Pas besoin de Yacht ou bien d’un frêle esquif, il vous suffit de faire l’acquisition d’un disque de ce sympathique et oh combien talentueux groupe de chants marins et vous partirez à nouveau vers des territoires lointains. Bon vent à tous et à bientôt j’espère.




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