Le
Poulinguen
8
août
Matelot
en matelote
Conte
inaugural
Escale :
Curieusement ce voyage sur les océans du monde entier commence par
une escale. C’est la preuve que les fous de Bassan aiment à
rencontrer ceux qui restent à terre pour leur offrir leurs
merveilleuses chansons. Sur un texte de Hervé Guillemer, vous allez
découvrir l’univers de ces drôles d’oiseau de mer. Ne refusez
pas ce plaisir, prenez le temps d’une escale, vous aussi, dans vos
agitations estivales. Belle traversée immobile sur le port du
Poulinguen.
Croisière en bouteille
: Les plus voyages ne sont-ils pas ceux qui se font dans une taverne,
un estaminet, un troquet ou même un simple bistrot à marins. Au
port, s’il y a du tangage c’est d’avoir trop bu à l’amitié,
aux filles de Lorient restées à terre, aux coups de tabac et à
tout ce qui agrémente la vie d’un gabier, celui qui perché, dans
la mature, déploie les voiles et ses rêves. Un texte de Pierre
GUILLEMOT. À écouter sans modération …
La maison du port :
Vous comprendrez en écoutant la chanson suivante qu’ils ont bien
du mal à prendre la mer. Ils restent une fois encore sur le port,
dans une belle maison au bord de la Méditerranée. Pourtant, passé
le premier couplet :
Il y avait des chansons
des chansons
Les hommes venaient y boire et rêver
dans la maison sur le port où les filles riaient fort
Où le vin faisait chanter, chanter, chanter
Les pêcheurs vous le diront
Ils y venaient sans façon
avant de partir tirer leurs filets
Les hommes venaient y boire et rêver
dans la maison sur le port où les filles riaient fort
Où le vin faisait chanter, chanter, chanter
Les pêcheurs vous le diront
Ils y venaient sans façon
avant de partir tirer leurs filets
Puis, hélas, le décor se
fissure, la modernité reprend ses droits tandis que la musique
conserve à ce magnifique texte de Pierre Cour sa sublime dimension
festive.
Les Fous de Bassan sur
la Pouligwen : Voici venue la chanson symbole de nos amis les
Fous de Bassan tout autant que celle du port du Pouliguen. Vous
repartirez en fredonnant cette belle rengaine pour peu qu’une brise
marine et les cris des oiseaux accompagnent votre retour. À deux pas
d’ici, un beau bateau traditionnel en bois, la Pouligwen, vous
attend pour un voyage avec le groupe. Tenez vous par les coudes, les
amis tous en chœur, chaloupez avec eux en tapant dans vos mains.
Vous aurez ainsi le sentiment de regarder la mer et tous les oiseaux
surfant sur le vent. Un texte de Jean-Jacques
VAUGONDY sur une musique de Luc Kesler
Histoire de l’âne du
paludier.
Les Paludiers : Un
jour, dans le musée des marins salants, alors que la chorale se
produisait, un curieux vacancier vint vers eux. « J’ai
quelques chansons de mer moi qui suis Bonimenteur de Loire. Si ça
vous intéresse, je vous les envoie. » C’est ainsi qu’a
débuté cette étrange collaboration entre un groupe de chats de
marins et un conteur des rivières. Le refrain indique bien la double
filiation de cette chanson.
Comme les
orpailleurs des rivières
Ils
puisent un trésor de la mer
De petits
grains minuscules
En mulons,
ces grands monticules
Te raconter
la mer : Sur des paroles de
Hervé Guillemer, nous vous invitons à une échappée belle sur la
mer, celle qui se raconte encore bien mieux qu’elle ne se partage.
Poésie en chanson, conte au fil des flots, escapade imaginaire, vous
n’aurez qu’à fermer les yeux pour sentir les embruns, le ressac,
le doux clapotis et la beauté du paysage. Les Fous de Bassan aiment
vous raconter la mer et je sais que vous adorerez vous laisser bercer
par cette tendre mélodie marine.
Le
Mousse : Avant que d’être un
vieux loup de mer, les marins d’autrefois embarquaient, fort
inquiets et bien jeunes comme petits mousses. Le saut dans l’inconnu
n’était pas toujours facile, bien rude était l’apprentissage et
peu aimables ces lascars burinés par les vagues et les embruns. Une
initiation qui ne se passait pas sans difficultés et expériences
inavouables. La chanson permet de mettre en mots ce qui devait se
taire.
Donnez-moi
du rhum : Il y a dans la
chorale, dans le pupitre des basses, un sacré numéro que je vous
déconseille d’inviter à votre table. Vous en serez pour vos frais
et gare à vous s’il vous prenez l’envie de trinquer avec lui. La
soirée durant, il n’aurait qu’une requête à formuler, digne
héritier des flibustiers et corsaires des temps jadis : «
Donnez-moi du rhum ! ». Il pousse aussi loin le bouchon que la
chansonnette, j’en veux pour preuve ce propos que désapprouve la
loi Évin.
Donnez-moi
du rhum
surtout jamais de glace
ça c'est pour ceux d'en face
ceux qui ne vont jamais sur l'eau
surtout jamais de glace
ça c'est pour ceux d'en face
ceux qui ne vont jamais sur l'eau
Mon petit garçon :
C’est avec le grand chanteur de la Mer, le regretté Michel
Tonnerre que va se poursuivre ce tour de chant si sympathique. Il est
parfois des moments où l’infatigable bavard tire son béret et
s’incline devant la force des paroles d’autant plus aisément que
le groupe lui donne toute sa dimension épique, un texte qu’on
écoute avec une bordée de rides autour des yeux.
Et
y'a l'temps qui mouille au dehors
Dans la toiture ya l'vent du nord
Les yeux des filles belles à aimer
Et la chanson qui t'fait pleurer
Et même si t'as pas navigué
T'as l'droit d'boire avec les autres
T'es quand même un frère de la côte
Et t'as même le droit d'la gueuler
Dans la toiture ya l'vent du nord
Les yeux des filles belles à aimer
Et la chanson qui t'fait pleurer
Et même si t'as pas navigué
T'as l'droit d'boire avec les autres
T'es quand même un frère de la côte
Et t'as même le droit d'la gueuler
Fleur
de Lampaul : Restons avec
Michel Tonnerre et embarquons sur une vieille coque usée, vestige
d’un passé révolu: « Fleur de Lampaul. C’est aussi
l’occasion en deux chansons de raconter une belle aventure à
laquelle les Fous de Bassan ont contribué pour leur plus grande
fertié. En attendant d’en savoir plus, prenez place à bord et
n’hésitez pas à participer à la manœuvre. C’est très simple
et ça ne vous donnera aucune ampoule. Pas besoin de hisser la
bouline, il vous suffit de taper dans vos mains en cadence avec le
tambourin.
Je
t’emmène : Le 31 mars un
groupe de chants marins et un conteur unissaient leurs talents ( si
ce terme n’est pas trop usurpé) pour proposer un spectacle commun
faits de chansons, de contes et d’extraits vidéo afin que des
enfants malades partent en croisière. L’association « Les
Matelots de la Vie » étant le partenaire de cette formidable
initiative. Nos Matelots viennent de rentrer, nous avons suivi leur
périple avec une grande émotion.
La
2ème expédition démarrera le 7 Août pour une arrivée à
Pornichet le Dimanche 25 Août.
Nous vous proposons
de continuer à vivre avec nous cette belle aventure en écoutant
cette chanson œuvre conjointe de Jean-Jacques, Nathalie et votre
serviteur. N’hésitez pas à acheter le DVD pour que continue
encore longtemps cette collaboration avec les Malelots de la Vie.
La
mer, toujours la mer : Un bel
adagio, une complainte qui vous prend par le cœur, la mer, toujours
la mer, à tant de choses à nous dire. Ces mots que les Fous de
Bassan vous chantent ce sont tour à tour, les murmures des galets,
le piano de la pluie, le violon des haubans, le fracas des flots et
la musique marine. Il suffit de fermer les yeux, l’agitation du
port s’efface pour chanter la mer. Un texte somptueux de Christain
Quere et Léon Guillou.
Le voilier noir :
Pierre Bachelet a rendu hommage à un grand marin, celui qui a su
remettre l’Océan et les fonds marins sur le devant de la scène
tout en participant aux grandes courses au large. Marin, explorateur,
cinéaste, vulgarisateur, soldat et surtout belle personne, Éric
Tabarly, a eu la mer pour linceul. Le voilier noir retrace cette fin,
sans doute tragique mais oh combien dans la grande ligne d’une vie
d’exception.
Quand vous entendez la
mer
la nuit battre les rivages
c'est peut-être lui le solitaire
qui lance un dernier message.
la nuit battre les rivages
c'est peut-être lui le solitaire
qui lance un dernier message.
Pub Irlande : Édouard
Lofficial nous convie juste avant de partir pour des destinations
lointaines dans un pub d’Irlande, un vieux bar à chansons, un de
ces endroits où il fait bon enlacer des jolis filles que nous avons
aimées. Les Fous de Bassan chantent pour ne pas oublier qu’au delà
du voyage, la mer réunit des marin de passage. Alors vous danserez
juste avant de partir sur cette mélodie empreinte d’une douce
nostalgie.
Je reviens
: De retour à Saint Malo après avoir couru le monde, Hugues Aufray
nous offre ici, un de ses plus grands succès qui ont tant fait
chanter la jeunesse d’alors. Que les plus de cinquante ans
reprennent en chœur ce tour de la terre sur la Santiano. Les plus
jeunes pourront fredonner avec nous ou simplement suivre ici une
petite leçon de géographie marine.
Conte
: 5 doigts Avec accompagnement musical sur Amsterdam
Trois
marins : Un grand classique de
la chanson marine, une bouteille de rhum
sans oublier naturellement une fille dans les bras … Un texte de Patrice Deshayes
que vous reprendrez j’en suis certain tant il est connu. Le bout du
Monde vous attendra, la soirée se prolonge sur le port du
Poulinguen. À défaut de jambe de bois, la gueule de bois viendra
prendre au dépourvu sont qui ont par trop le gosier sec !
Les
copains d’abord : s’il est
une chanson qu’il convient de ne pas présenter tant elle est
connue de tous quelle que soit la génération, c’est bien
celle-ci. C’est l’ami Georges qui a rédigé cet hymne à
l’amitié, la vraie, celle des gens qui se tapent sur le ventre
mais jamais oh grand jamais n’abandonnent leur compagnons de
bordée. Ils s’aiment toute voile dehors et s’appellent Jean,
Paul et Compagnie. Les mains peuvent accompagner les chanteurs et
surtout s’il vous vient l’envie de chanter avec eux, vous pouvez
embarquer sans virer de bord.
Histoire
du quai de la fosse du côté
de ce plus vieux métier Robert et Pétronille 1 101
Rue
des trois matelots : à Nantes
il y a des filles qui ont le sang chaud. Elles ont peuplé les
imaginaires pour un voyage au septième ciel. Leur histoire est
intimement liée à la marine qu’elle soit de mer ou de rivière.
Dans les bordels du quai de la fosses ou bien bordeau des bords de
Loire, des dames rendaient un peu service aux marins qui partaient
loin de chez eux. Fermons les yeux sur ces turpitudes, il faut bien
que le corps exulte.
Elles
sont des filles à marins
Elles
sont des femmes au turbin
Même
pas des filles de joie
Comme
les aiment les bourgeois
Elles
qui font le pied de grue
Afin
d’ brader leur vertu
Que
c’est triste d’être péronnelle
Tout
au bout de la venelle !
Les Fous de Bassan et moi-même,
sommes heureux de vous souhaiter un bon retour dans votre cabine.
Faites de beaux rêves et n’oubliez pas de prendre votre billet
pour un nouveau voyage. La chose n’est guère compliquée ! Pas
besoin de Yacht ou bien d’un frêle esquif, il vous suffit de faire
l’acquisition d’un disque de ce sympathique et oh combien
talentueux groupe de chants marins et vous partirez à nouveau vers
des territoires lointains. Bon vent à tous et à bientôt j’espère.
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