La fable du conte
Il
était dans un village de Loire
Un
vieil homme qui vivait à l'écart
Il
ne voulait pas avoir d'histoires
Pour
cela il était très débrouillard
Plus
jeune, il fut soldat bien longtemps
Il
combattit loin de notre France
Au
Tonkin sur un autre continent
D'où
il rapporta cette manigance
Jamais
à la pêche on ne le vit
Pourtant
toujours du poisson il mangeait
Un
fumet nous mettait en appétit
Quand
devant sa maison on passait
Le
bonhomme d'un sourire malicieux
Disait
aux curieux qui s'interrogeaient
Que
c'était un beau cadeau des cieux
Ces
délicieux mulets qu'il mijotait
Même
si la pêche était interdite
On
savait qu'il avait sa friture
Voilà
une odeur qui accrédite
Des
soupçons de toutes les natures
Pourtant
les garde pêches s'échinaient
Inutilement
à le pourchasser
Le
gourmand dans sa cabane restait
Quand
les prises ne cessaient d'arriver
Une
nouvelle forme de braconnage
Il
y avait diablerie ou mystère
La
police, le bec dans les nuages
Ne
perçait pas le secret de l'affaire
Car
l'homme avait ramené du Levant
De
très étranges complices ailés
De
fidèles et précieux cormorans
Qui
pour lui chaque jour allaient pêcher
Comment
voulez vous qu'un simple poulet
Même
sur les rives de la rivière
Découvre
ainsi l'étrange vérité
De
cette obscure énigme marinière
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