lundi 6 août 2018

Emportés par la houle

Emportés par la houle




Nous allons au fil de l'eau en un soupir
Naviguant sous le soleil qui fait ta joie
C'est la mer qui reflète ton beau sourire
Il éclate en cet instant rien que pour moi
Notre bateau est un paisible refuge
Pour la passion qui vient d'éclore en cet instant
Quand soudain la bonace se fait déluge
Et la houle vient troubler nos tendres moments
Ballottés par la houle qui se fait d'abord aubaine
Nos deux corps sont emportés dans tous les sens
Puisque les flots à mon grand bonheur nous entraînent
L'un contre l'autre en une tendre licence
Nos bouches avides alors se mêlent sans pudeur
Et le navire de notre folie est complice
Lui qui nous roule sur le pont avec fureur
Pour cette étreinte aux mille délices

Nous allons au fil de l'eau en un désir
Naviguant sous le soleil qui fait ta joie
C'est la mer qui reflète ton beau plaisir
Il éclate en cet instant rien que pour moi
Notre bateau est un paisible refuge
Pour la passion qui vient d'éclore en ces instants
Quand soudain la bonace se fait déluge
Et la houle vient briser ces tendres moments

La houle au comble de la folie se déchaîne
Les gréements se brisent dans un puissant fracas
Notre pauvre et frêle esquif est bien en peine
Notre naufrage sonnera bientôt le glas
Ton joli corps léger comme un fétu de paille
La houle sans pitié soudain l'enlève à moi
Tu disparais sans livrer la moindre bataille
La vague t'engloutit à mon grand effroi


Nous allions au fil de l'eau en un soupir
Naviguant sous le soleil qui faisait ta joie
Et la mer reflétait ton beau sourire
Qui éclata en cet instant rien que pour moi
Notre bateau était un paisible refuge
Pour la passion tout juste éclose en ces instants
Quand soudain la bonace se fit déluge
Et la houle vint briser ces tendres moments

Emporté par la houle dont la fureur se déchaîne
Ton pauvre corps est ballotté dans tous les sens
Ces maudits flots qui nous vouent au malheur t'entraînent
Je reste seul anéanti par ton absence
Je ne suis plus alors qu'une épave en détresse
Où tu embarquas pour ton dernier supplice
Toi perdue à jamais par ma faiblesse
Je ne peux te rejoindre dans les abysses
Nous étions au fil de l'eau pour le plaisir
Naviguant sous le soleil qui faisait ta joie
La mer cruelle me priva de ton sourire
Qui naguère éclatait rien que pour moi
Notre bateau en ce terrible grabuge
M'infligea le plus horrible des tourments
L'océan devint ton ultime refuge
La houle a séparé à jamais ses amants

Ballottés par la houle
Enlacés par la houle
Séparés par la houle
Emportée par la houle
Endeuillé par la houle

Emportée par la houle
Emportée par la houle 

 


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