Emportés
par la houle
Nous allons au fil de l'eau en un soupir
Naviguant
sous le soleil qui fait ta joie
C'est la
mer qui reflète ton beau sourire
Il éclate
en cet instant rien que pour moi
Notre
bateau est un paisible refuge
Pour la
passion qui vient d'éclore en cet instant
Quand
soudain la bonace se fait déluge
Et la
houle vient troubler nos tendres moments
Ballottés
par la houle qui se fait d'abord aubaine
Nos
deux corps sont emportés dans tous les sens
Puisque
les flots à mon grand bonheur nous entraînent
L'un
contre l'autre en une tendre licence
Nos
bouches avides alors se mêlent sans pudeur
Et
le navire de notre folie est complice
Lui
qui nous roule sur le pont avec fureur
Pour
cette étreinte aux mille délices
Nous allons au fil de l'eau en un désir
Naviguant
sous le soleil qui fait ta joie
C'est la
mer qui reflète ton beau plaisir
Il éclate
en cet instant rien que pour moi
Notre
bateau est un paisible refuge
Pour la
passion qui vient d'éclore en ces instants
Quand
soudain la bonace se fait déluge
Et
la houle vient briser ces tendres moments
La houle au comble de la folie se déchaîne
La houle au comble de la folie se déchaîne
Les
gréements se brisent dans un puissant fracas
Notre
pauvre et frêle esquif est bien en peine
Notre
naufrage sonnera bientôt le glas
Ton
joli corps léger comme un fétu de paille
La
houle sans pitié soudain l'enlève à moi
Tu
disparais sans livrer la moindre bataille
La
vague t'engloutit à mon grand effroi
Nous allions au fil de l'eau en un soupir
Naviguant
sous le soleil qui faisait ta joie
Et la mer
reflétait ton beau sourire
Qui éclata
en cet instant rien que pour moi
Notre
bateau était un paisible refuge
Pour la
passion tout juste éclose en ces instants
Quand
soudain la bonace se fit déluge
Et
la houle vint briser ces tendres moments
Emporté par la houle dont la fureur se déchaîne
Emporté par la houle dont la fureur se déchaîne
Ton
pauvre corps est ballotté dans tous les sens
Ces
maudits flots qui nous vouent au malheur t'entraînent
Je
reste seul anéanti par ton absence
Je
ne suis plus alors qu'une épave en détresse
Où
tu embarquas pour ton dernier supplice
Toi
perdue à jamais par ma faiblesse
Je
ne peux te rejoindre dans les abysses
Nous étions au fil de l'eau pour le plaisir
Naviguant
sous le soleil qui faisait ta joie
La mer
cruelle me priva de ton sourire
Qui
naguère éclatait rien que pour moi
Notre
bateau en ce terrible grabuge
M'infligea
le plus horrible des tourments
L'océan
devint ton ultime refuge
La houle a
séparé à jamais ses amants
Ballottés
par la houle
Enlacés par
la houle
Séparés par
la houle
Emportée par
la houle
Endeuillé
par la houle
Emportée par
la houle
Emportée par
la houle
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