La
farandole dans les champs
Dans cette plaine de
Beauce
Où rien n'arrête le
regard
Soudain quatre bras se
haussent
Pour nous conduire à
l'œillard
C'est tout là bas le
vieux moulin
Ce grand phare pour les
moissons
Qui nous guide vers le
chemin
Pour l'épeautre et puis
le son
Ces ailes emportées par
le vent
Telles des signes du
destin
Font la farandole dans les
champs
Quand on vient moudre les
beaux grains
C'est de la richesse pour
l'année
Qui la meule nous accorde
Quand elle transforme le
blé
En une belle miséricorde
Nous aurons le pain
quotidien
Le fruit de ce si dur
labeur
Que nous faisons pour
trois fois rien
Nous les pauvres
agriculteurs
Qu'importe, pour ce dur
métier
Nous avons la joie dans le
cœur
À chaque fois que le
meunier
De son moulin nous fait
l'honneur
Nous montons à son
échelle
Pour assister au spectacle
De notre pays en merveille
La plaine en son pinacle
C'est le vent qui nous
apporte
Sa grande puissance séant
Pour une joie qui nous
emporte
Nous qui ne sommes que
paysans
Puis quand vint enfin le
soir
Le moulin se met en repos
Les ailes figées dans le
noir
Pour nous il est encore
plus beau
Dans cette plaine de
Beauce
Où rien n'arrête le
regard
Soudain quatre bras se
haussent
Pour nous conduire à
l'œillard
œillard
: Trou au centre de la meule tournante recevant le grain
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