Salon du livre de Nogent sur Vernisson
Si le calembour est selon Victor Hugo la fiente de l'esprit, il n'en a pas moins tiré la quintessence avec cette charade qui fit le tour du pays.
Mon
1er
est
un oiseau.
Mon 2ème
est
ce que disait Alexandre Dumas fils à Alexandre Dumas père pour lui
faire remarquer que les domestiques espionnaient par le trou de la
serrure alors qu’il était tard et qu’ils auraient mieux fait
d’aller se coucher.
Mon tout est ce qu’on dit quand on a
perdu sa montre à Nogent-le-Rotrou.
Réponse:
J’ai perdu ma montre à Nogent-le-Rotrou
Explication:
1.
Geai
2. Père Dumas, montre à nos gens l’heure au trou.
D'un Nogent à l'autre il est permis de suivre à distance les traces du grand homme pour évoquer un salon du livre qui s'y tient ce jour.
Ce ne sera que calembredaine à l’embonpoint certain, billevesée maladroite ou coquecigrue déplacée écrit à la plume trempée dans un jaune d'œuf. Mais qu'importe, l'essentiel est de jeter l'ancre sur ce petit affluent du Puiseaux dans lequel j'ai puisé mon inspiration désastreuse.
Que peut-on dire à cette occasion littéraire ?
Qu'à Nogent les vers y sont sages
ou bien encore
Qu'à Nogent les vers y sont pages
Faire salon du livre ici suppose de débuter par un vernissage
Car à Nogent c'est sûr, vernissons !
Devant ces piètres propositions, le mieux est de plier bagage
et de ne pas me montrer en ce lieu.
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