Le feu sacré
De quelques mots, ils vous offrent des histoires
Sur un radeau, en partance pour la gloire
Péripéties, qui deviennent des légendes
Des inepties, qu’ils vous livrent sur commande
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Dans leur tête, il y a des étoiles
Qu’ils s’entêtent, à glisser sur la toile
Fragments de rêves, accolés au réel
Récits sans trêve, des clochards éternels
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Au fond de l’eau, ils installent un décor
Dans un chapeau, en surgit un trésor
Deux grains de sable, aux vertus angéliques
Traits détestables, d’une ville colérique
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Taille de guêpe, Attila le barbare
Au bras un crêpe, ne fait plus de chambard
Le bon Aignan, en le piquant au vif
Pendant mille ans, en sera le calife
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C’est la pucelle, innocente bergère
Qui sera celle, dans la même galère
Qui boutera, le coup sera fatal
Le vieux prélats, de son piédestal
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La fin du siège, la cité délivrée
On brûle un cierge, la victoire célébrée
Du feu sacré, pour la pauvre sorcière
La fin navrée, de cette cavalière
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Le défilé, sortez les oriflammes
Par vanité, des invités infâmes
Pour les anglois, on déroule le tapis
C’est pour Jeanne, les plus grands ennemis
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Mélimélo, d’un récit qui déraille
Deux mégalos, qui sèment la pagaille
Seront brûlés, au milieu d’un grand feu
Autodafé, en deux mille vingt’ deux
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Le Jeudi 6 juillet
Déambulation chantée et contée sur les quais
18 heures devant le bateau lavoir
Le vendredi 21 juillet
La Loire poétique
La Paillote 19 H
Orléans sur Loire
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