Le
feu sacré
De
quelques mots, il vous offre une histoire
Sur
un radeau, en partance pour la gloire
Péripéties,
qui deviennent des légendes
Des
inepties, qu’il vous livre sur commande
Dans
sa tête, il y a des étoiles
Qu’il
s’entête, à glisser sur la toile
Fragments
de rêves, accolés au réel
Récits
sans trêve, du clochard éternel
Au
fond de l’eau, il installe un décor
Dans
un chapeau, en surgit un trésor
Deux
grains de sable, aux vertus angéliques
Traits
détestables, d’une ville colérique
Taille
de guêpe, Attila le barbare
Au
bras un crêpe, ne fait plus de chambard
Le
bon Aignan, en le piquant au vif
Pendant
mille ans, en sera le calife
C’est
la pucelle, innocente bergère
Qui
sera celle, dans la même galère
Qui
boutera, le coup sera fatal
Le
vieux prélats, de son piédestal
La
fin du siège, la cité délivrée
On
brûle un cierge, la victoire célébrée
Du
feu sacré, pour la pauvre sorcière
La
fin navrée, de cette cavalière
Le
défilé, sortez les oriflammes
Par
vanité, des invités infâmes
Pour
les anglois, on déroule le tapis
C’est
pour le Roy, les plus grands ennemis
Mélimélo,
d’un conte qui déraille
Un
mégalo, qui sème la pagaille
Sera
brûlé, au milieu d’un grand feu
Autodafé,
en deux mille vingt’ deux
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire