Le vagabond hagard
C’est
au plus profond de ses yeux
Que
j’ai espéré ses câlins
J’y
avais déposé un vœu
Lorsque
j’étais encore gamin
Longtemps
j’ai erré au hasard
Espérant
croiser son chemin
Un
pauvre vagabond hagard
À
la poursuite de son destin
Un
jour enfin elle a surgi
Émergeant
soudain de la Loire
Elle
me ramena à la vie
Moi
qui ne voulais plus y croire
La
belle princesse féconde
M’offrit
un merveilleux sourire
En
ce plus beau jour du monde
Elle
m’accordait de la chérir
Alors,
plongeant dans ses grands yeux
Je
m'enivrais de lumière
J’étais
des hommes, le plus heureux
Avec
ma douce cavalière
Si
ce ne fut qu’un joli songe
Un
espoir, plus qu’une folie
C’est
ce merveilleux mensonge
Qui
recommence toutes les nuits
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire