À la vôtre
Ça
sent le vin, tiré au pichet
Pour
des gredins, qui sont s'enivrer
Ça
sent le vin, vidé par lampées
Par
des marins qui sont arsouillés
Quelques
catins, qu'ils veulent enlacer
De gros
chagrins, qu'il faut oublier
Un p'tit
rouquin, bu à ta santé
Un gros
câlin, presque dérobé
Jusqu'au
matin, des chants entonnés
Pour un
refrain, et peu de couplets
Des mots
malins, des airs plus légers
Tous les
copains, le cœur enchanté
Quand un
vilain, bien trop éméché
D'un coup de
poing, se fait étaler
Les rires en
coin, se mettent à fuser
Les plus
coquins, lui paient une tournée
Quand la
putain, aux charmes fanés
Prend par la
main, un chtiot délaissé
Le bon gamin,
qu'il faut déniaiser
Sera marin,
en fin de soirée
Un vendéen,
parti en bordée
Joue
l'aigrefin, devant la chambrée
Prend un
filin, pour l'entortiller
D'un tour de
main, en fait une poupée
Un argousin,
venu s'abreuver
Paie du
Chenin, quand c'est sa tournée
Refus
hautain, de cette assemblée
C'est trop
commun, pour l'amirauté
Ça
sent le vin, tiré au pichet
Pour
des gredins, qui sont s'enivrer
Ça
sent le vin, vidé par lampées
Par
des marins qui sont arsouillés
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