Quelque part dans le Val
Moi je sais
qu’il existe
Quelque part
dans ce Val
Une image qui
persiste
D’une
vision magistrale
Surgit
soudain de l’onde
La dame
m’ouvrit par magie
Sans que je
n’en fus surpris
Les portes
d’un nouveau Monde
D’un regard
étincelant
Au milieu de
la rivière
La fée aux
yeux de lumière
M’ensorcela
dans l’instant
Sa folle
chevelure fauve
Illumina le
couchant
M’enlevant
jusqu’au levant
Non loin du
port de Mauves
Sortant des
flots capricieux
Dans les
rayons solaires
Telle une
vision éphémère
La belle
brillait de mille feux
Elle
chevauchait la Loire
Princesse en
majesté
Sirène pour
l’éternité
D’un récit
tout à sa gloire
Elle m’invita
à la suivre
Plongeant
dans les profondeurs
Elle me prit
tout en douceur
De son
bonheur, j’étais ivre
Je me trouvai
en apnée
Au creux du
batillage
Qu’elle
m’offrit pour message
Ma si douce
et tendre fée
Je retrouvai
mes esprits
Triste épave
sur l’estuaire
Je n’étais
qu’un pauvre erre
À la
recherche de celle-ci
Ne fut qu’une
apparition
Un mirage
sans lendemain
Qui restera
c’est certain
Ma
merveilleuse illusion
Mais je sais
qu’il existe
Quelque part
dans ce Val
Une image qui
persiste
D’une
passion magistrale
Surgit
soudain de l’onde
La dame
m’ouvrit par magie
Sans que je
n’en fus surpris
Les portes
d’un autre Monde
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