samedi 19 octobre 2019

Confessions impudiques


Voyeur




Je ne puis être qu’un voyeur
Qui reluque vos rondeurs
Sans mériter le bonheur
De conquérir votre cœur

Je regarde votre cul
qui chaloupe dans la rue
Magnifique aperçu
Que vous offrez à ma vue
J’en deviens si ému
Qu’un curieux trouble diffus
M’accapare, trop confus
À en avoir la berlue

J’admire vos belles fesses
Bien plus douces qu’une promesse
Toutes en délicatesses
Elles se veulent enchanteresses
Mais me mettent en détresse
Moi qui réclame tendresse
Dans les bras d’une ogresse
Refusant mes caresses

Je lorgne sur vos deux seins
Ces magnifiques écrins
Qui se tendent à mes mains
Dans des désirs de gredins
Vous repoussez ce dessein
Que vous jugez fort malsain
Vous rebroussez le chemin
Fuyant ce vil muscadin

Je vois s’enfuir ce beau corps
Le cœur rempli de remords
Je m’étais fait matamore
Pour obtenir votre Amor
Me voilà plus seul alors
Recherchant dans ce décor
L’étoile qui m’indique le nord
Pour vous retrouver encore 
 

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