Quel
est ce mal étrange, quelles sont ces douleurs ?
Je m’enfonce dans les tourments sans nul secours
Et les flots en furie de tous côtés m'entourent,
Bientôt mes amis m’offriront d' ultimes fleurs ;
Jadis la rivière était pour moi douce fête,
J’y vécus librement mes plus belles amours
Elle m'offrait ses charmes en mes plus heureux jours
Et de tendres rencontres que je gardais secrètes
Aujourd’hui cette crue fait de moi un vaincu ;
Oubliées à jamais demoiselles aux joues roses,
Dans les profondeurs de la Loire je repose
Moi qui toujours près d’elle, ai aimé, ai vécu.
C’est désormais le temps de quitter cette terre.
Sans frisson, je dirai au Seigneur, me voici.
Combien mon existence a été adoucie,
Par ma rivière qui m’offrit son beau mystère.
Chaque instant de ma vie, la Loire m’a veillé,
Effaçant tendrement chacune de mes peines .
Elle m'a préservé de cette odieuse haine,
La rongeuse qui sur terre peut vous travailler.
Grâce à elle je me suis octroyé des ailes,
Certes bien plus utiles que mes pauvres main
Quand bien même je m’éloignais du genre humain,
C’était pour gagner une espérance éternelle.
Maintenant, mon espoir ne s'ouvre qu'à demi
Car la postérité ne veut pas qu’on me nomme
Je n'ai pas place dans la mémoire des hommes
Troublé par un cauchemar, je n'ai pas dormi
Je succombe à cette redoutable paresse
Ce mal sournois qui hante mes jours et mes nuits.
Qui tout au long de mon existence m’a nui
Avant que je me meure et que je disparaisse !
Je m’enfonce dans les tourments sans nul secours
Et les flots en furie de tous côtés m'entourent,
Bientôt mes amis m’offriront d' ultimes fleurs ;
Jadis la rivière était pour moi douce fête,
J’y vécus librement mes plus belles amours
Elle m'offrait ses charmes en mes plus heureux jours
Et de tendres rencontres que je gardais secrètes
Aujourd’hui cette crue fait de moi un vaincu ;
Oubliées à jamais demoiselles aux joues roses,
Dans les profondeurs de la Loire je repose
Moi qui toujours près d’elle, ai aimé, ai vécu.
C’est désormais le temps de quitter cette terre.
Sans frisson, je dirai au Seigneur, me voici.
Combien mon existence a été adoucie,
Par ma rivière qui m’offrit son beau mystère.
Chaque instant de ma vie, la Loire m’a veillé,
Effaçant tendrement chacune de mes peines .
Elle m'a préservé de cette odieuse haine,
La rongeuse qui sur terre peut vous travailler.
Grâce à elle je me suis octroyé des ailes,
Certes bien plus utiles que mes pauvres main
Quand bien même je m’éloignais du genre humain,
C’était pour gagner une espérance éternelle.
Maintenant, mon espoir ne s'ouvre qu'à demi
Car la postérité ne veut pas qu’on me nomme
Je n'ai pas place dans la mémoire des hommes
Troublé par un cauchemar, je n'ai pas dormi
Je succombe à cette redoutable paresse
Ce mal sournois qui hante mes jours et mes nuits.
Qui tout au long de mon existence m’a nui
Avant que je me meure et que je disparaisse !
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