Essai dans les recoins de la 'parlure' ovale.
Que des béotiens s'indignent des abus pratiqués par deux jeunes gens en Argentine est des plus naturel ! Pour bien comprendre cette terrible dérive, examinons le lexique du Rugby et ses métaphores lestes. La langue s'y délie, le mot vagabonde et les expressions fusent tout autant que les coups tombent sur le pré comme à Gravelote. Ne donnez pas votre langue au chat, prenez le temps de parcourir ces quelques lignes pour apprécier la langue de chez nous, celle qui se pratique après quelques abus, une langue de gueule de bois, en quelque sorte et éventuellement comprendre sans jamais justifier les horreurs commises par ces deux coqs à jamais déplumés.
C'est à la lumière d'une chandelle, que vous devrez découvrir la chose. Le parler d'Ovalie fait grand raffut, ne riez pas sous cape. Il faut se vêtir d'une combinaison et d'une cravate pour entrer dans la confrérie et surtout ne sauter aucune ligne. Derrière le rideau de vos paupières, vous découvrirez un ballon mort, tué d'un coup de marteau placé entre les deux yeux.
N'ayez crainte, si le combat fait rage, on se restaure aussi. Venez avec fourchettes et cuillères de bois ou non, pour participer à la fête. C'est un jeu de passe de maçons auquel se livrent ces drôles de voyous, déménageurs de piano à la mine patibulaire, le cuir chante quelques chansons paillardes, c'est le rugby champagne qui se consomme sans modération.
Prenez alors un peu de hauteur, l'ascenseur vous tend ses bras, de solides menottes d'étayeurs farceurs, pour éviter que la cabane tombe sur le chien. L'animal a sa place dans ce jeu de mulet, d'ânes supposés et de gros cochons qui n'aiment rien tant que se perdre dans le maïs. Si un mammouth passe par là, méfiez-vous de son coup de pied, seul celui du rossignol ne vaut pas tripette !
Vous aurez alors à relever la mêlée à jolis coups de marteaux pour une belle générale. Vous avez, par mégarde, ouvert la boîte à gifles, une belle salade de phalanges vient vous remettre les pendules à l'heure. Bon prince, vous passerez l'éponge magique sur ces débordements qui ne sont que gentil folklore, ça brasse de l'air plus que tarin !
Vous êtes touchés par la grâce ovale, ne piétinez pas les platebandes ni les arpions de celui qui ratisse la balle. Plongez dans la fournaise, spontanée ou ordonnée, la bataille fait rage, les piliers tiennent la barre avant que de s'installer bien plus longtemps encore au bar, à refaire le match. Ne simulez pas l'enthousiasme, vous joueriez petit bras. Bien vite, on vous renverrait dans votre camp à grand coups de godasses, de chaussons ou de tampons.
Si vous en avez assez, plaquez tout, prenez un carton pour ranger vos abattis, du moins ceux qui sont encore intacts. Ne restez pas dans le couloir, tout ce qui encombre sera impitoyablement déblayé. Vous resteriez en rideau, tout près des perches sans aller à dame ! Pour vos contacts, il est des moments charnières, ne manquez pas le passage de la patrouille et munissez-vous d'un pack solide, la communication est essentielle dans ce jeu si complexe.
Le chat est maigre, c'est qu'il a les oreilles en chou fleur en cherchant à poursuivre une gazelle. Il a ainsi l'avantage de pouvoir passez dans un trou de souris, il pénétrera alors dans le secret des Dieux, assistera médusée à l'éjection d'un œuf pondu par une cocotte magnifique.
Victime d'un coup pas très franc, constatant alors qu'il n'a plus toute sa tête, le pauvre lecteur se trouve sous le joug d'un cerveau diabolique. Il essuie ses crampons, se retire sur la pointe des pieds de cet univers impitoyable et si énigmatique.
Au loin, le coq, la crête altière, fait une étrange fixation.
L'animal veut, c'est pas très malin, manger une fougère. Soudain,
une horde en noir aux danses guerrières se jette sur le volatile
afin de mettre un point final à ce délire en ce goinfrant d'un joli
coq au vin et en condamnant les agissements de ces deux garçons perdus
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