La langue au chat
Un bourdon qui se tapait la cloche
Finit par tenir des raisonnements
Un cafard égaré dans sa poche
Lui exprima son mécontentement
Un cloporte vint sonner à leur porte
Affirmant que des rumeurs circulaient
Propagées par des êtres qui colportent
Les plus abjectes horreurs à leur sujet
Un cancrelat fit soudain irruption
Lointain petit cousin d’Amérique
Se plaignit aussi de spéculations
Courant au sujet de cette clique
Tous victimes d'un infâme dénigrement
Sous prétexte de n'être point les semblables
Des mammifères qui pour leur agrément
Les ridiculisent et les accablent
Le bourdon sonna alors le tocsin
Les insectes se mettant en action
Contre les formulations des humains
Dans la plupart de leurs expressions
Les animaux devenus solidaires
Ce sont des chats qui par effraction
Dans toutes les gorges se glissèrent
Pour enrayer cette élocution
Se vengeant sur la langue sans façon
Au passage, à tout jamais firent taire
Ceux qui jamais plus ne diffameront
Bourdon, cafard, cloporte et vers de terre
À force d'attribuer tous ses travers
Aux pauvres bêtes qui n'y sont pour rien
Se pense supérieur d'un revers
Cet humain bon à donner aux chiens ...
Génial,belle morale
RépondreSupprimerInconnu
SupprimerGrand merci
Génial c'est excessif