Deux indices pour découvrir son argument
Le Héron et les corneilles
Une fable à en perdre le sommeil
Un
oiseau se mirant, devint jaloux
De toux ceux qui n'avaient pas un
long cou.
Survolant la rivière.
Il se promit qu'à son tour
;
Les humains pour lui feront un détour
C'est pour satisfaire
sa commère
Que le héron se lança un défi :
Puisque ses
pattes semblaient si tendres
C'est vers le ciel qu'il devait
s'étendre
Construire au plus haut son paradis.
Le mettrait à
l'abri des prédateurs.
C'était oublier certains oiseaux
De la
famille des passereaux
Survolant à toute heure sa demeure.
Pour
s'offrir repas plus copieux
Les assaillantes font de leur
mieux
Sans cesse elles le tracassent
Pour qu'il en perde la
face
Ces méchantes qui oseront
Gober les œufs ou les
oisillons
Le héron qui fait repas du goujon
À son tour ne lui
déplaise
De celles-là sera le dindon
Rien moins qu'un pauvre
poisson.
Retour du bâton, quelle foutaise
Lui qui n'a jamais
mordu à l'hameçon !
C'est au milieu de la ville,
ici
Que ce drame se joue sur le duit
Si le plus souvent le
vainqueur est l'échassier
Sa défaite est parfois proclamée
Quand
du combat, en fin de conte
C'est l'agresseur qui triomphe du
poltron
Les spectateurs ainsi se rendent compte
Que la morale
se moque des dictons
Et qu'à trop bayer aux corneilles
Flétrissure sur les flots
Les malotrus des flots
Sur la rivière j'allais
tranquille,
Quand retentirent des moteurs :
Des furieux me
prirent pour cible,
Moi qui n'étais qu'un rameur.
J'ignorais que ces
équipages,
Que la vitesse toujours enivrait
N'acceptaient pas
le voisinage
De ceux que la nature enchantait.
Ils me renversèrent pour se
distraire
Sur mon radeau : deux enfants
Un détail pour
ces vulgaires
Chevaliers dans le vent
Ignorant les codes
maritimes
Se sauvèrent sur leurs engins
Espérant sans doute
des victimes,
Pour se distraire : les gredins
Un marinier à la main
sûre
Sur son fûtreau surgit
Pour effacer la flétrissure
De
ces fous du jet-ski
Un
à un il repêcha
Les gamins de la rivière
Puis il les
réconforta :
Délicatesse marinière
Tandis que sur la rive
Des témoins invectivèrent
Ces vaniteux à la dérive
Et tous leurs congénères
Leur furie n'a pas sa place
Sur la Loire en majesté
On n'y laisse pas sa trace
Par une vague démesurée
La nature se passera d'eux
Pour conserver le décor
D'un univers merveilleux
Bien loin de ces pécores
Ils bravent aisément l'interdit
Pour un plaisir déplacé
Avec la complicité de leurs amis
Des gens toujours haut placés
Quand l'accident surviendra
Les mêmes s'indigneront
Que la police baisse les bras
Pour arrêter ces larrons
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