lundi 22 mars 2021

Prochainement un polar de Loire ...

Deux indices pour découvrir son argument



Le Héron et les corneilles

 



Une fable à en perdre le sommeil


Un oiseau se mirant, devint jaloux
De toux ceux qui n'avaient pas un long cou.
Survolant la rivière.
Il se promit qu'à son tour ;
Les humains pour lui feront un détour
C'est pour satisfaire sa commère
Que le héron se lança un défi :
Puisque ses pattes semblaient si tendres
C'est vers le ciel qu'il devait s'étendre
Construire au plus haut son paradis.
Le mettrait à l'abri des prédateurs.
C'était oublier certains oiseaux
De la famille des passereaux
Survolant à toute heure sa demeure.
Pour s'offrir repas plus copieux
Les assaillantes font de leur mieux
Sans cesse elles le tracassent
Pour qu'il en perde la face
Ces méchantes qui oseront
Gober les œufs ou les oisillons
Le héron qui fait repas du goujon
À son tour ne lui déplaise
De celles-là sera le dindon
Rien moins qu'un pauvre poisson.
Retour du bâton, quelle foutaise
Lui qui n'a jamais mordu à l'hameçon !

C'est au milieu de la ville, ici
Que ce drame se joue sur le duit
Si le plus souvent le vainqueur est l'échassier
Sa défaite est parfois proclamée
Quand du combat, en fin de conte
C'est l'agresseur qui triomphe du poltron
Les spectateurs ainsi se rendent compte
Que la morale se moque des dictons

Et qu'à trop bayer aux corneilles

Le Héron en a perdu le sommeil
 
 

Flétrissure sur les flots

 
 

 

Les malotrus des flots


Sur la rivière j'allais tranquille,
Quand retentirent des moteurs :
Des furieux me prirent pour cible,
Moi qui n'étais qu'un rameur.

J'ignorais que ces équipages,
Que la vitesse toujours enivrait
N'acceptaient pas le voisinage
De ceux que la nature enchantait.

Ils me renversèrent pour se distraire
Sur mon radeau : deux enfants
Un détail pour ces vulgaires
Chevaliers dans le vent

Ignorant les codes maritimes
Se sauvèrent sur leurs engins
Espérant sans doute des victimes,
Pour se distraire : les gredins

Un marinier à la main sûre
Sur son fûtreau surgit
Pour effacer la flétrissure
De ces fous du jet-ski

Un à un il repêcha
Les gamins de la rivière
Puis il les réconforta :

Délicatesse marinière


Tandis que sur la rive

Des témoins invectivèrent

Ces vaniteux à la dérive

Et tous leurs congénères


Leur furie n'a pas sa place

Sur la Loire en majesté

On n'y laisse pas sa trace

Par une vague démesurée


La nature se passera d'eux

Pour conserver le décor

D'un univers merveilleux

Bien loin de ces pécores


Ils bravent aisément l'interdit

Pour un plaisir déplacé

Avec la complicité de leurs amis

Des gens toujours haut placés


Quand l'accident surviendra

Les mêmes s'indigneront

Que la police baisse les bras

Pour arrêter ces larrons






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