mardi 25 janvier 2022

La colère d'une mouette

 

Mouette







La mouette survole les difficultés de l'heure

Poursuivant son petit bonhomme de chemin

Elle passe toutes ses journées au bord de l'eau

Indifférente à l'agitation des humains

 



C'est vers la rivière que vont tous ses regards

Source de toutes choses pour la demoiselle

Bien que ces maudits bipèdes sans nul égard

Font de son domaine une infâme poubelle

 



Prenant de la hauteur, elle observe la chose

Détritus et immondices s'accumulent

Une curieuse forme d'apothéose

Pour cette civilisation qui fait tant d'émules

 



La mouette se désole en son fort intérieur

Elle adorerait leur donner des coups de bec

Hélas, ceux-là la jugent leur inférieure

Bien loin encore de ces pauvres ouzbeks

 



Ne pourrait-elle pas leur voler dans les plumes ?

Montrer ainsi sa légitime indignation

Frapper sur leur tête du bec et de l'enclume

Que de leurs crimes ils fassent expiation




Hélas rien de tout ça ne lui est possible

Le bel oiseau n'a pas accès à la parole

Sa colère est parfaitement indicible

Même proclamer sur une banderole 

 



Notre oiselle cessa à jamais de rire

Désormais jamais elle ne sera heureuse

Les larmes effacèrent son joli sourire

Et devint pour toujours Mouette Pleureuse

 


 

3 commentaires:

  1. Ce soir là une mouette vint s'installer sur la plage
    Pour la nuit en compagnie des oiseaux de rivage
    Quand soudain arrivent les grands cormorans*
    Accompagnés par une bande de Fous de Bassan
    L'un d'eux mal embecqué, pas Puffin que la moyenne
    Leur tint à peu près ce langage empreint de haine
    « Foutez moi le camp bande de macareux et autres bécasses
    Votre insolence me consterne et votre suffisance m'agace »
    Le chef des sternidés pour une fois démago et lent*
    Vint faire semblant de défendre ses semblables
    Une tension monte et la rixe est très palpable
    La mouette fût rieuse* mais là devint furieuse
    Et ne voit pas comment en sortir victorieuse
    « Arrêtez, Arrêtez » répétait le roitelet*  comme un perroquet*
    Les bécasseaux et échassiers se pointent suivis des friquets
    La rencontre vire vite à l'émeute* et tourne au* vinaigre
    Il ne manque plus que l'arrivée du faucon* ou de l'aigle
    Un pigeon* se rue dans la mêlée, le pauvre ramier !
    Il faut dire qu'il a pigeon sur rue dans ce quartier
    La gélinotte, perdrix non issue du croisement geai-linotte*
    Passant par là par hasard voit bien que ça s'asticote
    La cigogne* fait l'autruche* et met la tête dans le sable
    Mais le cormoran reste si arrogant et détestable
    Il ne chantait pas « Alouette*, je te plumerai »
    Mais plutôt « Ah la mouette je te zigouillerai »
    Un pingouin* pas manchot* lui asséna une telle claque
    Et Paon* ! Ça lui cloua le bec mais aussi le cloaque
    Il abandonna l'oiseau pensant son corps mourant
    Applaudi par les foulques il s'enfuit en courant
    Y a pas l'ombre* d'un doute le cormoran fit les frais*
    De cette situation, moralement de se voir balafré
    Et physiquement car il se retrouva tétra*plégique
    Le pingouin se vit remettre les palmes académiques
    Un faucon d'or en récompense lui a été offert
    Pour son intervention courageuse et salutaire
    Du haut de son balcon le canari* dans sa cage
    Savoura d'être enfermé et d'avoir évité le saccage
    Un oiseau que l'on dit pratiquement sans ailes
    Peut mettre à profit tout son art et son zèle

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  2. Magnifique les amis

    cadeau pour vous

    https://www.youtube.com/watch?v=ToFeihDsKOk&t=18s

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