Tu pues, toi ?
Quand il éprouve une peur bleue
Il se contente d'avoir les glandes
Paradoxalement c'est judicieux
Même s'il ne sent jamais la lavande
Tous ses voisins lui font ainsi le nez
Déplorant son odeur détestable
Le voilà d'un vilain nom affublé
Pour déplorer son défaut notable
Les belles dames lui font grise mine
Toutes celles qui se parent de ses cousins.
Loutre, vison et blanche hermine
Finissent en fourrure, que c'est vilain !
Lui échappe à l'odieux massacre
Car il n'est pas en odeur de beauté
Comédie dont nous ferons simulacre
En aspergeant les manteaux détestés
Gentil putois nous a montré la voie
Pour demeurer tranquille, sentons mauvais
Voilà une adroite manière ma foi
De profiter de l'existence en paix
Ainsi nul gredin ne songera plus
À nous tondre la laine sur le dos
Ni à nous chercher des poux dans la rue
Pour demeurer quiets, devenez crados
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